Mieux vaut un navet que deux tu l’auras

Je ne sais pas toi Internautre, mais perso ce week-end fut une merveille de brunch maison, cadeaux à tomber, glandage moelleux, restaurant tellement bon qu’on ferait bien refaire au repas le tour de l’appareil digestif depuis le début, promenades en bordure de plans aquatiques avec option famille de canards et ponts trop chouettes (j’aime les ponts d’amour) (sans doute parce que je hais toute forme de mouillure, le pont me permet donc de la conspuer du dessus en lui balançant des cailloux dans le râble), et en couronnement, double ciné. Ce qui me fait dire que parfois dans la vie, on passe des supers moments, et puis soudain PAF en plein sur l’herbe grasse de parc aux canards on avise une séance photo de 5 mecs mitraillant une menue jeune fille en tenue de Saylor Moon (= écolière cochonne dans la vraie vie) ce qui te fait penser que peut-être la vie n’est pas si rose et que bien malin qui sait que la charrue tu l’auras. Ayant vu une noire à perruque blonde de Candy, une londonienne à boots dorées et un homme portant veste violette et pantalon vert, je pense néanmoins que le drame de la paire de jours sus vécue fut sans conteste un incroyable chef d’œuvre de la cinématographie étazunienne que du coup j’ai méga envie de te conter.

Ainsi, à moins que tu ne mettes never ever le moindre ongle de pied en terrain de transport en commun, il est probable que tu sois au jus que la double réinterprétation du chef d’œuvre spécial morpions moult célèbre est de sortie cette année. Je parle bien évidemment de notre inimitable princesse qui se trouve être la plus belle d’après un miroir dans lequel elle ne s’est jamais mirée de sa vie. Blanche-Neige, donc, est l’objet de deux version sur grand écran, et d’ailleurs on se demande bien pourquoi cet engouement soudain, peut-être que les droits sur l’œuvre des frères Grimm sont tombés 2 siècles plus tard va savoir. La version dont je parle est dépourvue de Bella Swan/ Kristen Stewart = la meuf de Twilight au regard de veau et a pour vilaine reine Pretty Woman/ Julia Roberts.

Me rendant à la séance accompagnée de mes précieux amis geeks Zizi (qui est une fille donc n’en a pas) et Super-Chinois (qui est en fait mauricien), je pris place en leur vicinalité et appréciais les premières joies du cinéma, à savoir LE petit morback du 3ème rang qui hurle à sa mère des news sans intérêt à base de « MAMAN RGAD J’AI PLUS DE CROTTES DE NEEEEZ » ou encore « MAIS ELLE EST OUUUU BLANCHNEIIIIGE ». Déjà le moment s’annonçait éprouvant. Cependant nous étions confiants et pleins d’espoir, car après tout ce joli conte avait bercé nos enfances respectives, et nous avions hâte d’en voir une interprétation libre plus adaptée au public semi adulte que nous étions devenu.

Alors déjà arrêtons-nous deux minutes sur un principe de base des adaptations en film au travers d’un exemple de bon aloi. Tout lecteur un minimum attentif sait qu’Harry Potter est un jeune brun ébouriffé aux yeux verts, il était donc normal que le héros des films Harry Potter soit un jeune brun brushé aux yeux ble… Wait. Je recommence. Batman est un fier guerrier de l’ombre, grand et fort, il a le visage anguleux et impassible. C’est pourquoi il a été joué par Julien Lepers… Euh Michael Keaton pardon. WTF ? BREF je pense que tu m’as comprise : souvent, les directeurs de casting s’arrangent légèrement avec la réalité. Mais vite fait hein. Si je te parle de ça tu sens probablement que c’est parce qu’il va y avoir une burne avec la gueule de Blanche-Neige. Et tu n’as pas tort.

Ainsi après que la voix de Pretty Woman ait relaté au spectateur pendant le lustre l’histoire de comment le papa roi de Blanche-Neige l’aimait fort même si sa femme est morte en accouchant, comment elle a épousé le papa grâce à sa grande beauté et comment le papa roi est parti un jour en forêt et n’est jamais revenu, et que depuis Blanche-Neige devient chaque jour plus belle que la beauté, nous arrivons sur un plan d’icelle en contemplation du paysage depuis son balcon de château planté en sommet de falaise. Et là… Le drame.

Zizi à mon oreille gauche : « …Mais… Mais putain Blanche-Neige est mexicaine ! On dirait Frida Kahlo elle est trop cheum ! »

Et de fait mes yeux ne pouvaient qu’être en accord avec mon oreille gauche, car il se trouve qu’en lieu et place de ses sourcils, « Blanche-Neige », ou devrais-je dire pour plus de justesse « Poil-Moquette » était pourvue de deux tranches de fourrure. Un croisement entre Edward Cullen, le Yéti et François Fillon sans aucun doute. Je tiens à préciser que l’affiche ne laisse à aucun moment présager d’une pareille horreur, car il semble que les graphistes aient eu le bon goût de photoshoper ce qui eut pu être carrément épilé.

Petit jeu concours : laquelle de ces paires de sourcils cache Poil-Moquette telle que dans le film ?

Je n’étais pas bien concentrée sur la suite de l’histoire, toute obnubilée et hilare à la fois de la surface pileuse de Poil-Moquette, mais dans l’ensemble Pretty Woman est super méchante et lui tire les cheveux (en même temps avec toute la matière velue ya de quoi en choper par inadvertance), alors du coup elle décide que mayrde maintenant qu’elle a 18 ans et sachant qu’elle a jamais foutu un seul follicule dehors elle va aller visiter le Royaume de son Papa parce que quand même il serait temps de récupérer son dû. Donc là en principe tu te dis « ouaaaah elle va visiter son Royaume, ça va faire une vraie expédition dont elle ne reviendra que dans des mois et des mois, quelle aventure !! ». Et là tu te trompes lourdement. Car nous ne tardâmes point à nous rendre compte que le Royaume de Poil-Moquette est en réalité réelle d’une importance environ équivalente à la moitié d’un pâté de maisons de la périphérie de Montigny le Bretonneux. Ainsi Poil-Moquette fait-elle sa petite balade tranquille en une journée, à pieds.

Sur le chemin, elle tombe sur deux guignols à moitié à oualpé pendus par les pieds à un arbre. Devant le regard interloqué de Poil-Moquette ils expliquent pour pas avoir l’air de gros gayfishs qu’ils se sont fait attaquer par une armée de bandits géants, mais moi qui fut spectatrice de l’évènement je peux te démystifier le truc : c’étaient 7 nains sur des échasses à ressort. Eeeeeh oui, les 7 nains ont fini par comprendre depuis les années 70 que le crime payait vachement mieux que la mine, et après tout en y songeant plus avant ils n’ont sans doute pas tort. Mais au fait, sachant qu’un des deux pignoufs s’obstine à donner des ordres et parler sur un ton autoritaire et que l’autre l’appelle « Sire » un million de fois, qu’en déduit Poil-Moquette à propos de ce beau jeune homme ?

1-      C’est le Prince Charmant

2-      C’est beau les torses poilus

3-      Rien

Oui, réponse 3, rien du tout. Il semble que Poil-Moquette ait le capillaire défraichi par endroits aux alentours des centres cognitifs, parce que ça dépote pas des masses. Après les avoir libérés, elle s’en va donc continuer sa promenade de la journée, non sans se retourner la blinde de fois pour mater le cul princier qui s’éloigne gentiment en direction du château, tandis que le propriétaire dudit postérieur fait de même jusqu’à ne plus apercevoir ni le sourcil droit, ni le gauche de sa désormais bien aimée.

Ah oui aussi, légère précision : TOUT le film se passe dans la neige, et pour dire on se pèle tellement l’oignon là bas que même le lac jouxtant le château est gelé de grande gelure. Mais bon ça n’empêche pas les personnages de se balader allègrement en petite tenue sans engelures ni buée qui sort des orifices. Que dalle. Enfin bon en même temps Poil-Moquette est pourvue de la protection de survie en fourrure naturelle en cas de frimas donc je veux bien.

Et donc notre petite velue finit par débarquer au village miséreux où le serviteur de la reine vient quérir le supplément d’impôts pour que la reine puisse faire une soirée de riches où draguer le Prince torse poil, car  entre temps il est arrivé à destination et elle en perdit ses coudes tellement la beauté du torse poilu d’icelui éveillait ses hormones. Pretty Woman a donc décidé de l’épouser pour se le troncher à volonté et aussi parce qu’elle a plus un rond à force de ponctionner le royaume. Du coup la Princesse Peau de Couilles (oui ça change un peu) est au village/Royaume, peuplé d’un peuple de 27 pécores max, et se planque de l’émissaire du château (qui la connait bien) pendant qu’il réclame les sous. Enfin pour Poil-Moquette, se planquer c’est s’adosser au mur en rabattant la capuche de soie de son manteau couleur moutarde fluo histoire de se fondre dans le ramassis de haillons perraves qui l’entoure. Bon. Et le truc beau c’est que ça marche.

BAH comment tu m’as trouvée ??

Bref le mec se tire, et elle retourne chez elle juste derrière, son petit cœur aux poils longs collés par les larmes de compassion. Cette fois c’est décidé, il lui faut reprendre son Royaume de Ploucland, et pour cela elle aura besoin de l’aide de quelqu’un de riche… Et d’éventuellement beau gosse mais ça c’est bonus.

Justement quand elle arrive, PAF ben c’est marrant ya un Prince qui vient d’arriver, lui annonce-t-on ! Poil-Moquette a décidément l’anus bordé de tagliatelles. La méga Chope Party de Pretty Woman arrivant, elle se présenta à la sauterie, le sourcil lustré et gominé, et là mais attends mais OH mais qui c’est donc t’y pas que je vois là ?? L’inconnu de la forêt !! Alors comme ça c’était un Prince ? Nom d’un poil de cul, c’est incroyable ! Poil-Moquette en est visiblement comme deux ronds de crème dépilatoire. Mais Pretty Woman a bien remarqué leur petit jeu à parfum séductatoire, et comme elle ne peut pas rivaliser en pilosité avec sa belle-fille, elle décide de la buter.

Plus tard, Gros-Flan le serviteur va donc dans la futaie accompagné de la princesse, mais envoûté par sa moustache il ne la tue pas et lui conseille, je cite, de « couriiiiiir, comme çaaaaaaaa… », tout en filant à l’anglaise. Ah oui parce qu’en fait dans la forêt ya une bête sanguinaire qui se trimballe et comme elle a souvent les crocs bon en général la population évite de gambader en environnement sylvestre. Morceau de chance, Poil-Moquette dans sa course atterri devant un vieux tas de bois moche qui se trouve être… La résidence des 7 mini-échassiers !

Bon alors pour casser le mythe, ils s’appellent pas Grincheux, Prof, Simplet, Joyeux, Timide, Atchoum et Dormeur, mais Napoléon, Cradingue, Demi-Pinte, L’instit, Loup, Boucher et Bouffeur.

Wesh cousin j’voudrais passer le big up à tous les nains de la téci

Ils veulent bien héberger Poil-Moquette pour la nuit mais après c’est tout hein, faut pas déconner c’est pas le frais lit de mousse dans la clairière magique ici, on s’incruste pas. Mais bon quand le lendemain à leur retour d’une dure journée de labeur illégal ils retrouvent la meuf devant ouatmille denrées cuisinées aux petites échalotes, bon ils oublient un peu qu’hier encore ils voulaient qu’elle se casse à l’aube. Sauf que Poil-Moquette est pas au top moumoute du contentement quand elle se rend compte que le pognon volé du jour par les 7 crados est en fait le montant des impôts versés la veille par les villageois miséreux de son Royaume de Cradoc, SON ROYAUME BORDAYL. Du coup vieux dialogue :

PM : Il faut rendre les sous, sinon c’est vilain

Les nains : Mais on est vilains en fait s’pour ça

PM : C’est vilain d’être vilain faut faire des vrais métiers pas vilains

Les nains : Bah oui avant on avait des métiers mais les villageois ils nous ont viré parce que la reine a dit qu’on était trop moches donc on gagne du pognon comme on peut mayrde

PM : Oui et ben ils ont été vilains aussi mais c’est pas une raison pour être re-vilains alors on va tout rendre les sous, allez !

Les nains : Oui mais on veut en garder un peu pour nous alors, sinon on peut plus s’acheter à bouffer

PM : Non on rend tout

Les nains : D’accord !

Quelle force de caractère ces nains. Du coup ils vont tout rendre aux pécores, qui sont vachement heureux, surtout que Poil-Moquette dit à tout le monde que c’est grâce à eux et à leur petit cœur bombé d’amour que les sous sont revenus, alors les nains oublient qu’ils ont plus rien à grailler et ont l’air super contents d’être à nouveau aimés des villageois youpiiii. Perso après cette scène plus cucul qu’un extrait de 7 à la maison, je pensais que les nains allaient arrêter d’être vilains et reprendre leurs anciens métiers en ville, mais non ils rentrent dans leur vieille cabane pourrie et acceptent avec enthousiasme la proposition de Poil-Moquette de se transformer en Robin des Bois à fourrure et de détrousser tous les riches pour revigorer Pouilleuxland. Yes ma poule, bravo pour la moralité au fait ! Sauf que comme la greluche est complètement empotée de la mort, faut d’abord qu’elle acquiert 2-3 bases avant d’aller faire la voleuse de petits chemins.

Le moment est donc venu du passage « je suis une grosse burne en ……. mais j’ai à mort de la volonté de ouf et du coup à force de m’entraîner au moins plusieurs heures d’affilée je suis grave un pro de …….. ». Ainsi les nains soumettent Poil-Moquette à plusieurs types d’épreuves :

–          Le combat à l’épée

–          Trouver une fraise sous 3 tasses mélangées

–          Se dégotter une tenue sexy un peu plus adéquate que sa robe de bal à froufrous

–          Se faire une coupe de cheveux qui cache au max sa pilosité frontale.

Poil-Moquette en tenue de combat non-appropriée.

Alors je te cache pas qu’en avisant Poil-Moquette galérer à suivre une pauvre tasse des yeux je me suis demandée comment elle faisait pour penser à se peigner les cheveux en allant vers le bout et pas vers la racine, mais bon pas de soucis à la fin de la journée elle se bat, elle a une nouvelle tenue en mode Bohémienne de la Rapine (mais toujours à moitié découverte en pleine froidure neigeuse), elle bouffe plein de fraises planquées sous des tasses et sa nouvelle frange noie vaguement sa pelouse de sourcil droit.

Sauf que qui c’est qu’ils attaquent en premier ?? Le Prince Guignol, qui passait par là justement pour dégommer la bande de nains voleurs de fute dont il avait été victime en début de pellicule, et qui est sacrément surpris de voir sa belle poilue vivante alors que Pretty Woman lui avait certifié sa mort un peu plus tôt, même qu’il en était tout marri. Sauf que bien sûr il se prend une peignée parce que Poil-Moquette est vachement plus douée en épée en 5h de pratique que lui en 20 ans, mais bon admettons, après tout c’est vrai que ses mouvements étaient difficiles à discerner derrière la grosse touffe de poils supra-yeux qu’elle se trimballe en toutes circonstances. Défait, le Prince Guignol rentre donc au château dans la même tenue que la première fois : torse poil et déchaussé pour cause de détroussage. Sauf que là il a l’air carrément plus con vu qu’il était justement parti pour dégommer les bandits, alors revenir sans chemise et sans pantalon ça fait quand même un peu bouffon.

Le Prince Guignolo dans sa tenue phare.

Comme il est un peu con, il se demande pas pourquoi Poil-Moquette serait annoncée morte au château et se cacherait en ré  alité dans la forêt, après tout peut-être qu’elle est sortie, qu’elle est tombée sur la tête et que finalement elle a oublié le chemin du retour, et du coup elle a sauté dans une tenue de Jasmine et s’est coupé une frange de dépit. Il annonce donc tout bonnement à Pretty Woman que sa belle-fille est vivante, et que dis donc il est bien indigné de découvrir qu’on lui a menti. Quel blaireau. Du coup Pretty Woman décide de sortir Le Plan en partenariat avec son miroir magique, qui la fourni en produits magiques à la demande « sous réserve d’accepter d’en payer le prix », ce que la meuf accepte. Le Plan se traduit par une stratégie en tri-volet :

1-      Punir Gros-Flan le serviteur de pas avoir tué Poil-Moquette comme il faut, mais pas le tuer ça non ce serait trop vilain pour une vilaine reine, alors du coup elle va juste le transformer en cafard quelques jours sans qu’il sache pourquoi c’est arrivé, ce qui le rendra fou et pas plus discipliné. Super plan.

2-      Attaquer la maison des nains avec des marionnettes magiques géantes.

3-      Faire un filtre d’amour tel que celui qu’elle avait utilisé pour séduire feu le Roi de Paysanland et l’administrer en lousdé à Prince Guignolo pour qu’il l’épouse, lui fende le string et lui remette ses finances dans des dispositions propices à la dépense inconsidérée.

Si le volet 1 fonctionne comme prévu (= pas), le volet 2 échoue lamentablement car après la destruction totale de la baraque des nains par les marionnettes géantes, Poil-Moquette avise les fils en nylon qui tiennent les marionnettes au… Ben au rien, puisque c’est magique mais bref, et les tranche en faisant un sublime salto avant, alors qu’ya pas 2 jours elle savait même pas trouver une fraise sous une tasse. Maaaaiiis oui bien sûr. Le volet 2, lui, pose pas mal de soucis car Pretty Woman se rend compte après que le Prince Guignol l’ait bu et se mette à lui lécher le nez que… Elle s’était trompée de flacon ! C’était un filtre d’amour pour CLEBARDS hahaha quelle franche rigolade que ce film, je te JURE c’est dingue. Donc le mariage est fissa organisé pour le lendemain maintenant que le Prince ne peut officiellement plus se passer de la senteur exotique du postérieur de la douce reine. Bon le lendemain il se met à pisser sur le chapiteau et à se frotter la nouille sur les mollets des invités, mais sinon tout se passe comme prévu pendant qu’ils attendent l’arrivée de Pretty Woman qui, pour se préparer au grand jour, se fait appliquer de la diarrhée de moineau sur le visage et se pique les lèvres que guêpes et autres scorpions pour mimer le botox. Eh ben ça n’a pas du tout l’air douleurogène comme affaire.

Cependant, Poil-Moquette pendant ce temps apprend par Demi-Pinte que le Prince Guignol, son amoureux, va épouser sa belle-doche ! HAN elle en est tellement bouleversée que ses deux sourcils tentent même le dangereux rapprochement tels des plaques tectoniques froid-proofs. Du coup elle veut se tirer seule pour aller le sauver, surtout qu’elle leur cause trop de soucis par sa simple présence gnagnagna, enfin ça c’est ce que les nains peuvent lire dans la larmoyante lettre qu’elle leur a laissée, après que, ne trouvant pas la jeune fille, l’un d’eux se soit exclamé « mais attendez, vous avez regardé dans la cuisine ? » (en voilà un qui apprend vite). Mais qu’à cela ne tienne, ils veulent pas abandonner Poil-Moquette, et se précipitant à l’extérieur, ils tombent sur… Ben Poil-Moquette, qui avait parcouru dans les 20 cm entre son dépôt de missive et la sortie des 7 phalanges. Bien bien bien. Du coup ils se tirent tous ensemble pour saboter le mariage royal.

Ainsi quand la Reine arrive, que trouve-t-elle ? Une floppée d’invités en sous vêtements car dépouillés, et surtout plus de Prince Guignolo. Ouuuuuh elle est drôlement énervée la Pretty Woman maintenant, alors elle décide de tout faire elle-même parce qu’on est jamais mieux servi que par al cruche à l’eau MAYRDE.

Pendant que la vilaine reine se change, Poil-Moquette tente de libérer le Prince Guignol de son envoûtement en lui explosant la gueule avec l’aide de divers accessoires, jusqu’à ce que soudain un nain suggère… Qu’elle l’embrasse ! Ah bah carrément ! Comme c’est son premier baiser, elle prend quand même le temps de se recoiffer et de mettre un peu de jus de fraise sur ses lèvres, comptant sur le fait que Pretty Woman met environ le million d’années à se radiner sur place. Et donc elle l’embrasse, il se réveille, il déclare son amour, ils se réembrassent, bref c’est de toute bôté.

Dis tu veux sortir avec moi pour la vie ? Hihihi <3

Mais la vilaine reine arrive droit sur eux avec la méchante Bête magiquement maîtrisée en bandoulière, et Poil-Moquette pour préserver ses amis elle se tire en solo avec sa rapière et enferme le Prince Guignolo et les 7 colibris dans la baraque pourrie d’iceux. Elle s’imagine sans doute que Pretty Woman est trop con pour se douter qu’ils y sont, et qu’elle va rentrer chez elle sans le pognon du Prince avec un sentiment de devoir accompli réchauffant doucement son cœur gelé. Bref, comme Poil-Moquette est mauvaise, elle court partout, perd son épée, et fini par se prendre une grosse branche en plein dans la mouille. Heureusement pour elle, le Prince Guignol a trouvé une autre clé et est sorti lui porter secours… En enfermant les nains derrière lui. Misère. Cela dit ils ont une TROISIEME clé, ils sortent aussi, et finalement tout le monde se met sur la gueule avec le monstre pendant que Pretty Woman se rentre au château en sifflotant. Entre parenthèse, le machin ressemble à une de ces marionnettes géantes de dragons du nouvel an chinois, tu sais le genre où on se met à la queue leu leu à 6 dedans pour le faire avancer. Impressionnannnnnt.

Mais que voit Poil-Moquette pendouiller au cou de la Bête ? Le même pendentif qu’au cou de Pretty Woman ! Ni une ni deux, HOP elle en tranche la chaîne, et à peine le collier est il coupé qu’à la place de la Bête apparait… Boromir dis donc ! Enfin le Roi papa de Poil-Moquette quoi, qui avait été enchanté par la vilaine reine.

Ouaouh !

La reine se met alors à se dessécher en vieille moche, elle a perdu la morue.

Scène finale, Poil-Moquette est parée d’une superbe robe bleu pétard en forme de tas de chantilly munie du nœud taille XXL orange fluo dans le dos, genre la fée clochette de pâques.

Ma robe est tellement moche que mes sourcils ont l’air presque regardables !!

A son côté, le Prince Guignolo en tenue de mariage, car c’est bien de cela qu’il s’agit ! Après le traditionnel moment de contact labial, les 17 pelés de Clodoland font la queue pour embrasser Poil-Moquette sur une éventuelle surface glabre, lorsqu’icelle avise soudain une vieille bique planquée sous une vaste cape sombre lui tendre une pomme d’un air maléfique en lui disant « feras tu donc l’honneur à une vieille truie de manger ton cinquième fruit et légume du jour ? Espèce d’amie de la malbouffe ». Et là Poil-Moquette s’empare de la pomme, la porte à sa bouche, l’ouvre en plus grand que pour faire une gâterie au Géant Vert, et se fige en regardant la vieille… Puis lui coupe une tranchette de pomme avec une dague et lui tend le morceau d’un air badass en disant « il faut savoir quand on est vaincu et prendre son pied dans la vie comme elle vient » ou un truc du même tabac.

Et là, FIN

Et pendant le générique, méga chanson de Bollywood avec les 7 nains qui font la danse du ventre, ça vaut le détour les enfants.

En résumé, c’est relativement un film de merde, mais t’inquiète pas Internautre, je materai le suivant à sa sortie en juin, comme ça je te sortirai le comparatif multi volets.

La vache le pavé, je pense que là j’ai bien mérité une pause, et t’y habitues pas Internautre parce que post long mal acquis ne profite pas souvent.

Publié le 25 avril 2012, dans Delirium très mince, et tagué , . Bookmarquez ce permalien. 8 Commentaires.

  1. Yahooo c’est qui qui vient de découvrir ce mégaoverblog? C’est Bibi! Et bibi est bien contente car 1. elle a passé des heures à lire les différents posts et à se fendre la poire au lieu de … travailler! Et donc a fini sa journée à 21h… Merci Vinaigrette!!!!! 2. Elle découvre des trucs incroyables comme le résumé d’un film dont elle ignorait presque l’existence, et bah non ils l’ont pas encore programmé au Tana-ciné… Je ne sais pas trop pourquoi… Ah si! C’est peut-être parce qu’il n’y a PAS de ciné à Tana!!! Et quand je dis presque c’est que ça me dit quand même quelque chose et j’ai peut-être eu vent de cette histoire de double sortie par un magazine féminin (WHAT???) qui pour une fois ne datait pas de 2010… La spécialité des vendeurs de rue de magazines et journaux européens ici… QUOI??? Il y a eu un nouveau raz de Marée au Japon qui a encore déclenché une alerte nucléaire??? Mais ils sont cons ou quoi??? Ohalalalaala Et là : « 13 Mars 2011″… Ah oui…. Bon bref tout cela pour dire que je suis bien contente de te lire et que je t’aimeuh!!!!

  2. Je pense sérieusement que l’auteur de ce post devrait consulter……

  3. Et si par hasard vous retrouviez les coordonnées de cette princesse !

    • Un amoureux de la pilosité sourcilière ? N’ai crainte, Gent Damoiseau Vert, si d’aventure le 06 de l’héroïne m’atterrissait entre les paluches, je saurai à qui m’adresser !

  4. Alors plutôt que de consulter, je te propose une petite introspection :
    http://leshistoiresdec.blogspot.com/2012/05/tag-2-onze-choses.html
    (oui c’est cadeau !)

  5. Je pense que je vais épuiser ma connexion 56k à lire ce blog sans en oublier une miette. Je vois enfin en couleurs. J’ai une rate. Quel bonheur insensé.

    Mais parce que la peau de l’ours qui roule qu’à la fin elle se casse, PHiltre et ‘après que’ + indicatif, bordel. (Le reste est pardonné) (ah non pas ‘sub-yeux’ mais ‘sur-yeux’ ou ‘supra-yeux’ sinon la pauvre) (cela dit, la pauvre quand même, la bougresse) (c’est mon syndrome de gilles de la grevisse pardon je vais prendre mes neuroleptiques)

    • Hm hm hm ouais ouais ouais pas de soucis l’indicatif-touffe direct yeah.
      Je suis une burne en grammaire donc pardon d’avance, mais cimer pour le « sub » j’avais un peu perdu le pied sur ce coup là.

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