Vivre la Magie hors de Poudlard, j’ai testé (et adoré)

Bon ça suffit la râlerie, parce que bon j’aime vachement ça mais à un moment faut aussi savoir se réjouir de la joie que la Vie mets au détour de votre porte. Hein, bon.
Par exemple, le week-end dernier j’ai fait un truc de malade trop de la boule. C’est marrant parce que quand je repense à mes anciennes sorties en famille, j’étais perpétuellement en train de ronchonner comme quoi les balades ça pue, la Nature ça fait chier, les cailloux c’est dur et l’eau ça mouille et tous les oiseaux volent dans le ciel, ce genre de trucs débiles que tu dis quand t’as 15 ans avec l’impression d’être grave une rebelle de la vie qui a tout compris à l’existence.

Les 2be3, ces rebellz

Mais le week-end dernier, forte de ma nouvelle maturité de l’adultisme galopant, j’ai accepté avec enthousiasme la proposition de sortie de ma mère et son mec, accompagnés de M. Akov, de Plout mon mini demi-frère de 3 ans et de Mère-Grand et Père-Grand. La destination : La Carrière d’Images. Cet endroit magique est un mélange bien chelou mais carrément ouf entre un musée, un cinéma et la Géode à la Cité des Sciences.

Mais quid de fuque me demanderas-tu, et nonobstant un certain trop plein de vulgarité tu seras globalement dans le vrai.

Eh ben imagine tout simplement que tu rentres dans un gigantesque château tout blanc grand comme 15 fois ton Papa.

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Il fait noir à l’intérieur, et soudain… Musique ! De la musique classique, of course, on est pas à la Féria ici, et de la musique mieux que sur le répondeur de l’Entreprise parce que bon on en a ras le boule de celle-ci. Et au moment même où tu commences à te demander si la personne à côté va plus longtemps tenter de danser la gigue sur tes pieds pour cause de non vision des alentours, au moment même où Plout le mini pouce se mets à se jeter contre les murs en hurlant de rire, BOUM, les projecteurs s’allument.

Et là c’est comme la Magie dans ta tête, le feu d’artifice du Louvre devant ta bouche ouverte. La lumière dessine d’abord des dizaines de nénuphars sur le sol, juste là sous tes pieds.

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Et puis progressivement, des tableaux apparaissent sur les murs. Ils bougent d’une paroi à l’autre, mêlés de scènes de films d’époque qui retracent le contexte. Soudain sur chaque mur s’allume une partie d’un tableau où l’on voit des gens danser, et l’un des couples se détache, et se met à se déplacer de mur en mur, comme en suivant la musique.

Un tableau apparaît sur un pan de mur, remplaçant les danseurs. C’est un bateau sur un lac, et l’eau ondule paresseusement en dessous.

Les minutes se succèdent, l’émerveillement gagne jusqu’aux plus jeunes. Même Plout cesse un instant de courir autour et dans les gens pour fixer les parois, puis il se met à rire et à tourner sur lui même, les bras écartés. L’image même du bonheur en couche culottes. Bien sûr c’est une expression, mon frère est propre voyons.

Pour te dire, il nous a même pris nos mains pour nous forcer à faire une ronde au milieu du bordel. Sans rire, je sais qu’on dirait un mélange de Love Actually et de 7 à la maison, mais on a vraiment fait une ronde, tous les 7 comme des ahuris sur le sol de toutes les couleurs.

Franchement si t’as l’occaz de passer par là bas en Provencie, vas-y ça pète grave.

Comme je suis toujours pas blogueuse mode, j’ai toujours pas d’appareil de prise de vue accorte, donc daysolay pour les photos cheums <3

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Publié le 4 avril 2013, dans Delirium très mince. Bookmarquez ce permalien. 4 Commentaires.

  1. Ca a l’air vachement sympas de voir ça!!

  2. C’est comme à la fête des Lumières mais en mieux alors ??? Cooooool ! ^^

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