Archives Mensuelles: décembre 2011

Jésus VS Vélociraptor : qui gagne ?

Je réalise que j’ai déjà évoqué la gastro de Noël dans un précédent post. Mais là je crois qu’on commence doucement à sentir la voluptueuse brise nauséabonde de la malédiction.

Pourtant, Jésus sait que j’affectionne moult tout le folklore engendré par son divin avènement, sache Seigneur que ta barbe soyeuse est à mon cœur ce que la coke est à Kate Moss. Un épais manteau de plénitude bienfaisante. J’essaie de faire un peu de lèche parce que bon là ya eu erreur de jugement, je ne mérite pas ce genre de traitement.

En plus j’aime Noël de tout mon appareil aortique moi, j’aime offrir des cadeaux, j’aime en recevoir, j’aime la semaine en famille où mon grand-père râle qu’on regarde que de la merde avant de zapper sur le Crazy Horse en s’extasiant sur les nanas, les repas qui se finissent juste à temps pour mettre la table pour le suivant, les petits cousins qui courent partout jusqu’à rencontrer un coin de table et les sms de vœux groupés des amis ; et puis aussi j’aime les lumières partout dans les rues et les vitrines, qui me donnent l’impression de redevenir une petite fille qui croit au pouvoir des étoiles (non en vrai je croyais pas au pouvoir des étoiles) (en revanche j’étais amoureuse des tortues ninja mais ça c’est une autre histoire).

Alors qu’on m’explique pour quelle funeste raison je dois chaque année endurer souffrance et affliction pendant ma période préférée de l’année.

L’année dernière j’avais pécho la seule entorse de ma vie par voie de vieux tas de neige fondue dégueulasse au sortir d’un restaurant nippon, par le biais duquel j’ai subséquemment appris qu’apparemment le peuple du Soleil Levant ne dispose pas de glace dans son congélateur mais juste de canettes de bière. Et crois moi, la canette de bière ne soigne pas l’entorse aussi bien que la glace, même en application chevillaire prolongée.

Encore l’année d’avant j’ai choppé la grippe qui fait trop peur. La grippe qui a causé la psychose de la France au complet. La Grippe A. OUI OUI Internautre, j’ai effectivement frôlé la MORT par décès  aggravé via le germe maléfique. Sache qu’en vérité vraie et d’après ma valeureuse expérience, ça se déroule tel que suit :

Step 1 : Tu te sens plus mal qu’un torchon perdu dans une convention des carrés Hermès, avec option fièvre et toux qui fait mal comme si tu expectorais des brosses à chiottes.

Step 2 : Tu finis par te trainer dans la première salle d’attente fourrée au médecin venue.

Step 3 : Tu t’allonges (ou plutôt tu laisses libre court à la gravité) sur 3 chaises d’attente en même temps en priant pour que la mort post-fièvre t’emporte avant que ta perruque ne le soit suite à la fonte de ton cuir chevelu.

Step 4 : Tu réussis à translater le vieux résidu de conglomérat de PQ qui te sert d’enveloppe corporelle jusqu’au cabinet du praticien de santé.

Step 5 : Il te prescrit des machins dont tu comprends pas le nom et des masques-en-tissu-moches-avec-des-élastiques-à-mettre-derrière-les-oreilles pour éviter la pandémie.

Step 6 : Tu es rapatriée en ta demeure familiale parce que tu vis sur un campus où le risque de contamination dépote ta mamie.

Step 7 : Tu prends le train avec ton masque spécial pestiférée, le nez tourné vers un coin de vitre et en retenant discrètement les brosses à chiottes qui te chatouillent les bronches.

Step 8 : Tu arrives chez toi avec consigne de quarantaine dans une chambre pendant 5 jours. Sauf que la médication est tellement efficace qu’au bout de 24h tu pètes le feu. Plus que 4 jours à recompter tes doigts de pieds avant la libération.

Les reins quoi.

L’année encore avant j’ai eu re la gastro et j’ai été dans un tel désespoir gastrique que je suis tombée dans un piège de désoeuvrement : j’ai lu Twilight. Les quatre tomes.

Non vraiment, le firmament n’est que cruauté et si c’est comme ça j’arrête d’empêcher mon frère de mettre des dinosaures dans la crèche, et pif paf pouf le petit Jésus on va voir s’il arrive à niquer les vélociraptores et puis VOILA, hein, VOILAAA.

Superman sous Windows = une vinaigrette

J’adore le vinaigre, surtout balsamique, et ma spécialité, en plus des pâtes 3 minutes, et de foutre des virgules et des parenthèses partout (mais bon tu vois faut quand même voir que c’est toujours dans un but d’apport de contenu fort en chocolat tout ça tout ça), c’est la vinaigrette. Ergo, 1+1 étant égal à ta mère, je mange des salades de pâtes toute l’année. Tu me diras on en a rien à carrer de ton alimentation bancale d’étudiante attardée. Mais oh eh c’est juste une intro hein faut pas s’énerver comme ça, jeune padawan. Sache que patience et longueur de sureté font plus que temps ni corsage. Si tu vois ce que je veux dire, et je sais que tu vois.

Ma passion démesurée pour cet agencement de condiments était telle qu’une amie et ex coloc me surnommait Vinaigrette parce que je foutais du vinaigre partout. Entre parenthèses, autant te dire que mon sens du goût s’est sérieusement émoussé depuis le temps que je me décape les muqueuses buccales à coup de salades de cornichons. Ça permettra de faire pas mal d’économies cela dit vu que d’ici 2015 je serai probablement même plus en capacité de différencier le foie gras de la mousse de canard.

Mais le pire c’est que je me rends compte que mon amie n’a pas tort, je SUIS effectivement un ersatz de copier-coller carbone de vinaigrette : je suis biphasique.

Alors bon pas biphasique genre j’ai du gras au-dessus et de l’acidité au-dedans hein (enfin si un peu parce que bon le seul sport que je fais à part manger du vinaigre c’est prendre le bus). Nan ce que je veux dire c’est que j’ai métaphoriquement parlant une phase du dessus pleine d’humour (gras oui aussi) et du rayonnant entrain propre à la fraîche jeunesse, tandis que par en dessous transparait de temps en temps et quand la moutarde me monte au nez, sort carrément à l’air libre, une couche sombre et acide, pleine de névroses, de désagréabilisme  et de cellulite. Franchement la métaphore filée t’as vu ? J’ai même casé la moutarde. Par contre pas trouvé où placer la ciboulette, tant pis.

En fait c’est un peu le principe de Dawson qui rit Dawson qui pleure :

Pas content, content, pas content, content

Ainsi, la plupart du temps, la plaisanterie me pend aux lèvres tandis que mes narines se dilatent et que mes zygomatiques sont sur le qui-vive. Mais lorsque quelque chose me contrarie il arrive qu’avant même que les derniers rires de la plaisanteries précédente ne se soient tus, mon regard se perde soudain dans les lointaines limbes dites du trou-dans-le-mur-en-crépi ou bien du reflet-mystérieux-dans-la-vitre, ou encore du je-n’ai-pas-la-moindre-idée-de-ce-que-je-fixe-et-pour-ce-que-j’en-sais-ca-pourrait-aussi-bien-être-ta-braguette.

Bon mais rien d’exceptionnel tu me diras : « moi aussi quand jsuis contrarié je fais la gueule bah ouais ». Oui mais sauf que… je suis même pas au courant que je suis contrariée, moi. Du coup personne comprends ce qu’il se passe. Et souvent moi non plus, car avant que ça n’arrive je ne suis absolument pas au jus que mes muscles faciaux ont entamé le décompte de la relâche, et que mes globes oculaires sont sur le point de passer en mode bovin.  C’est ce sentiment inopiné qu’un sombre connard m’a coupé la lumière intracrânienne qui me pousse à entamer la réflexion du mais POURQUOI je tire la tronche bordayl ?

Je crois que mon corps est directement relié à mon inconscient. Ce qui explique comment j’ai réussi à prendre en notes l’intégralité de mes cours de philo sans en écouter un seul petit bout de poil de mot. 4 botins de feuilles à gros carreaux parties à la poubelle avant même de passer l’épreuve (de toute façon je captais rien à ce que j’avais écrit). Ou encore pourquoi quand je décide d’aller à la salle de bain mes pieds m’entrainent vers la cuisine où je réalise soudainement qu’en fait je crève la dalle. Et aussi pourquoi en entretien d’embauche, pour rassurer le cadre sup sur le fait que je n’avais pas besoin d’un côté scientifique dans mon job (FAUX) je me suis entendue sortir que MAIS NON et que la Science était à mon cerveau ce qu’une vieille chaussure confo était à mon pied (allô ?).

Ou alors peut être que je suis comme Windows : parfois quand je suis en marche depuis trop longtemps faut que je reboote. Ou si ça se trouve je suis un robot et je m’auto-hacke. Un équivalent mécanique d’une maladie auto-immune en somme. J’espère que je vais pas me payer un blue screen of death, ma vie est trop courte attends j’ai même pas encore eu l’occaz d’apprendre les chansons de Mary Poppins par cœur. Putain les mecs un robot sous Windows ça craint carrément, faut arrêter les conneries.

Ou alors si ça se trouve mes parents m’ont envoyée sur Terre dans un mini vaisseau spatial lorsque leur planète était sur le point de transformer l’entièreté de son biocosme en purée de tartare et j’ai atterri avec en tout et pour tout un morceau de ma planète néfaste à mes capacités, et le super pouvoir de transcender l’espace-temps. Mais bon seulement dans ma tête quoi. Les autres ils voient juste une meuf se muer en légume. Maintenant que j’y pense, ma planète devait probablement se composer de bouteilles de vodka, parce que c’est à peu près le seul truc qui éradique à 100 % le risque de mise en veille subite.

 

Ou bien il est possible qu’il me manque une case. Ou huit. Sépa.

Ma chériiie c'est hOOOOrrible

La descente de lit anti-ennui

Je pense que dans la vie le pire c’est l’ennui.

Alors attention, parce que je vois venir les petits malinois : c’est le pire pour nous autre petits gosses de pays riches et paisibles évidemment. Parce que bon on est d’accord, il vaut mieux avoir ton encéphale qui fond petit à petit devant la télé allumée, la télécommande zappant mollement tandis que ton corps s’affaisse jusqu’à ce que tes bouts de seins t’empêchent de voir les petites lignes qui défilent en bas des pubs Kinder (mangez bougez les enfants), que d’être enchaîné à un char d’assaut avec une enclume accrochée à chaque narine et une ortie dans l’anus.

On est D’ACCORD.

Bon.

Cette précision faite, quand même je pense qu’il faut le dire : l’ennui c’est vraiment la pire plaie après le tapis de bain trempé quand tu rentres en chaussettes dans la salle de bain.

Imagine, t’es au bureau, comme d’us. Ce matin t’as trop rien fait mais bon la matinée ça passe toujours vite vu que t’es dans le gaz. Déjà t’as mis 1h à faire dégonfler tes paupières encore pesantes de ton sommeil si proche et pourtant si loin à coup de café sans sucre à la machine qui fait bbbBBBVVVVVVVVVVVVvvvv TUUUUUUUUUUUUUUUUU. Mais là tu regardes l’heure : 13h47. Putainnn l’aprem va être longue.  Tu as des trucs à faire, forcément, tu en as toujours. Mais bon t’as pas trop envie de les faire et il se trouve qu’ils sont procrastinables. Et comme on dit : aussitôt procrastinable, aussitôt procrastiné ! (Personne ne dit ça ? …Ah ben c’est ptete moi alors.)

Sauf que sur Facebook, toutes ces pourritures de faux amis sont en train de courir le guilledou plutôt que de poster des trucs drôles. Alors tu vas voir tes mails. Mais t’en as pas. AH OH STOP SI t’en as un : …Ah. Une pub pour des descentes de lit. Super,  justement t’en avais pas besoin d’une descente de lit. Mais bon on sait jamais des fois qu’un jour ça te prenne, au moins si tu fais ton comparatif conso avant ça te fera ça de gagné n’est-ce pas ? Alors tu cliques, tu cliques, tu ouvres des onglets, petit à petit tu trouves des descentes de lit drôles qui te font souffler du nez alors tu te dis que tu vas chercher sur google si t’en trouves des encore plus drôles, ça fera toujours rire le collègue à la pause !

Descente de lit de DSK

Tu continues à trainer mais quand tu tombes sur un vieil extrait de film de cul des années 80 sur une pelure de gnou décorant sensuellement le parquet devant le poêle à bois tu te rappelles que quand tu es arrivé ya Gillou du bureau d’à côté qui t’avait dit en rigolant que le service informatique avait accès à ton historique et suivait tes connexions internet.

Haha genre.

…Ou alors est-ce qu’il était sérieux ??

MERDE ! Du coup tu commences à prendre peur t’effaces tout ton historique, tu cherches où sont planqués les cookies dans ce bordel de Windows pro 1997 pourri et quand enfin tu as nettoyé jusqu’au moindre mot de passe pré-mémorisé dans ton ordi (que tu regretteras très très fort la prochaine fois que tu voudras te connecter sur Viadeo),  tu retournes sur le bureau, soulagé.

Et là t’as à nouveau plus rien à faire.

Tu regardes l’heure : 15h37. BLOODY SHIT.

 

Et voilà t’en es réduit à attendre que Gillou passe fortuitement dans le couloir pour faire semblant de t’esclaffer et pouvoir lui montrer ta descente de lit en forme de crotte de nez « OUAIS comme j’te le dis je cherchais une image de trader texan dans un bac de saindoux pour illustrer ma préz powerpoint pour la prochaine campagne Cochonaille et j’suis tombé par HASARD TOTAL sur ça dans google images OUARF ».

Ou alors une ptite sieste dans la toilettes ? Bon allez, soyons fous !

A ton retour il est 16h02. Tu vas pas bosser à 16h02 quand même, c’est l’heure du goûter. C’est pas après t’avoir conditionné pendant des halogènes à l’école à faire 20min de pause toutes les 2h que tu vas pouvoir arriver à être efficace, ça non ! Encore la faute de la Société, cette tasse-pé.

…Tiens et si tu te créais un blog ?

Quand le quidam est une bille de 25 carats

Mes premières impressions sont rarement bonnes.

Je me sens un peu seule avec ce handicap parce que suis en connaissance de moult gens qui disent “Ah, ben moi ma première impression est TOUJOURS la bonne, alors crois-moi celle-là c’est une vraie connasse !” en se tapotant le nez comme si la fragrance dégagée par le péquin révélait sa personnalité profonde (alors qu’en vérité vraie la personne en question n’est sans doute même pas elle-même en connaissance de sadite personnalité profonde) (ça existe “sadite” ??) (si tu veux mon avis, et je sais que tu le veux, ça devrait).

Alors que moi la première fois que j’ai vu Mélusine, je me suis dit “Oh bordayl, encore un spécimen de pétasse égocentrique qui considère le chaland comme du dessous de semelle”. Résultat 1 mois plus tard on était copines comme truies. N’importe quoi exponentielle n’importe quoi en somme.

C’est pourquoi à présent je ne tire plus aucune conclusion définitive sur mon prochain avant analyse plus complète. Alors OUI je bitche comme tout un(e) chacun(e) (oooohoho nenni ça n’est pas un truc de filles) sur les premières impressions que me font les gens. Parce qu’il y a parfois dans la vie des rencontres qui laissent pantoise pour cause de personnalité pas du tout raccord avec ta conception initiale de la normalité, nonobstant sache Internautre qu’en deuxième vision la richesse intérieure potentiellement planquée foisonne plus souvent que prévu.

J’ai un panier d’exemples outre Mélusine, ne serait-ce que dans mes compagnes de colocation, que je ne connaissais pas avant que chacune n’emménage et dispose son shampooing respectif sur le bord de la baignoire (oui j’ai une baignoire hahaha ça pète une baignoire à Paris) (pour toi provincial, sache qu’en capitale à 10 000 € le m² en général on évite la porcelaine surfacophage et on tente plutôt de caler un espace à PQ non générateur de torticolis à côté des lieux d’aisance).

Configuration pratique si vous avez un bras dans le dos !

Bref la première de mes colocs possède l’accent chantant du sud-ouest et au début elle m’a fait un peu peur parce qu’elle mange toujours des trucs équilibrés (alors que moi depuis que j’ai découvert les pâtes 3 minutes je me foule même plus à en faire des 10 minutes), qu’elle range toujours sa chambre tellement parfaitement qu’on dirait qu’elle n’achète jamais de nouveau merdier (alors que moi j’ai des piles qui s’autogénèrent sur mon parquet) et qu’elle connait par cœur les protocoles de tri des emballages quand j’en suis encore à me demander si OUI OU MERDE le carton du camembert se recycle ou pas. Elodée, tu me laisses toujours bouche bée avec tes collecs d’yeux et de mugs qui passent pas au lave-vaisselle (OUIIII j’ai un lave-vaisselle HAHA) mais sache également que je t’affectionne fortement et que je compte sur toi pour le mystère du camembert.

La deuxième de mes colocs c’est La Blonde, qui se trouve être blonde. La Blonde au début j’étais pas sûre qu’on s’entendrait parce qu’elle a fait un « humpf » bizarre et non approbateur lorsque je lui fis part de ma passion pour l’internet et la communauté toilesque et j’ai pensé qu’elle devait être vachement ennuyeuse.

Et puis le jour où après avoir ingéré un verre de pinard elle s’est mise à rire telle l’hystérique avant de monter les deux étages (OUIII J’ai deux étages) et de descendre iceux via la luge en plastique, je me suis dit que finalement non.

Quand La Blonde est partie, c’est Héliope qui a pris sa place (je sais je sais c’est Héliotrope mais j’aime bien Héliope ça fait Antilope). Héliope je me souviens très bien de la première fois où je lui ai parlé, pour te dire j’en ai presque perdu ma mâchoire. Parce qu’Héliope tu vois, elle aime que les objets aient une histoire, elle croit en l’homéopathie, et elle brûle de l’encens dans sa chambre pleine de trésors, tapisseries, objets chinés, avec au milieu de cet amoncellement insolite un Macbook, comme une rupture moderne dans cette collection intemporelle. Et puis surtout elle est passionnée d’Arts, et pour une pauvre scientifique comme moi élevée dans l’amour du proton et de la chaîne carbonée, l’explication comme quoi il n’y avait pas UN Art mais DES Arts ça tenait tout simplement du domaine de la sphère extraterrestre, déjà que j’ai jamais rien entravé à mes cours de philo. Du coup au début je me suis sentie perdue et un peu honteuse, parce que je comprenais presque rien et que c’était pas ma collection de GTO et mes DVD de Friends qui allait me permettre de briller face à une admiratrice de Nietzsche et Fellini. Du coup pour une fois j’ai un peu fermé ma bouche et j’ai écouté. Et ça tombe bien parce qu’Héliope elle a toujours plein de choses à dire et je me suis rendue compte qu’en dehors de Thorgal et de Love Actually il existait un monde parallèle ENTIER plein de gens fous et géniaux à la fois, que chez eux les petit fours étaient gratuits et aussi que Charlie Chaplin avait un petit-fils.

Parfois j’ai l’impression que les gens c’est comme les billes dans Men In Black (pardon Héliope, je suis encore en apprentissage des Arts, je cite pas encore Fellini) : tu crois que c’est une mini bille semblable à tout le reste de ton sachet de billes, alors qu’en vérité elle renferme la Galaxie 25 carats.

Et puis parfois c’est des billes pleines d’étrons pourris, mais ce panier là je te l’ouvrirai une prochaine fois parce que là c’est un billet d’Amour alors un peu de respect mayrde.

Les prisonniers de la doublure de Grincheux

Dans la vie ya quand même un truc qui me turlupine.

Dis-moi Internautre, as-tu dans ton entourage proche des gens qui sont célibataires, heureux de l’être et éventuellement qui lèvent de l’homo sapiens tous les week-ends en boîte ?

Parce que moi PAS DU TOUT. D’ailleurs, à l’instar de la politique intérieure moldave et de la ménopause de ta mère, ça n’est absolument pas le sujet de ce post.

Non il se trouve que mes accointances à moi sont célibataires par la force de la destinée vache alors qu’à mon avis perso ils ne frisent ni plus ni moins que le top moumoute de la qualité personnelle. Et c’est pareil pour les testostéronés comme pour les porteuses de soutif. Pas de sexisme dans la non-chance de l’amour.

Tiens, prenons deux exemples histoire d’illustrer notre propos : Nate et Léa.

Nate est un jeune homme svelte aux sourcils agressifs, ce qui lui permet de lever toutes les fans de Robert Pattinson et de Colin Farrell sans même avoir besoin de lire ne serait-ce que le quatrième de couverture de The Game, l’ouvrage bien connu permettant en principe à n’importe quel thon de fourrer son plumard au mannequin Victoria’s Secret. Nate, chaque fois qu’il commet la rencontre, POUF c’est l’amour, même si ça fait 2 jours qu’il s’est fait larguer par Serena, la femme de sa vie depuis 2 semaines, et pourtant JAMAIS personne ne s’en étonne non no…

Aaah nan pardon ça c’est dans Gossip Girl, mayrde j’ai inopinément glissé vers le récit artificiel non réel. Mais en même temps qu’est- ce qu’il est nase ce pauvre Nate, franchement il faut l’euthanasier, en 3 saisons le pauvre ne sait tellement plus où ranger son zgeg qu’il en a déjà fourré toutes ses accointances. Soyons sérieux.

Non dans la vraie vie de la réalité, je ne connais personne qui a un passé amoureux sans failles. Une rupture douloureuse, un long célibat non désiré (je précise parce que certains gens aiment la solitude sentimentale et c’est bien leur droit le plus strict, après celui de mettre de la mayo au lieu du ketchup dans ses frites) (enfin bon quand même de la mayo dans les frites c’est n’importe quoi), un amour à sens unique, la plupart d’entre toi a déjà connu au moins une de ces épreuves de la vie enrobées de nullité, Internautre, je le sais, et sache que tu peux sans hésitation aucune recourir à l’épanchement cardiaque sur cet humble espace virtuel.

 Mais la plupart de la communauté a tout de même vécu des réussites et de temps en temps retombe à nouveau sur un homo sapiens compatible qui te fera la vaisselle pendant un temps plus ou moins long, et parfois même éternel si tu es chanceux, ou une princesse Disney. Ou décédé en post maniement de l’éponge.

Cependant chez certains le mystère est épais.

Léa est une jeune femme d’apparence réjouissante, la joie de vivre fait briller sa capillarité soyeuse et son humour ne faillit jamais, sauf peut-être en arrêt de connexion internet, mais bon QUI aujourd’hui pourrait s’en passer, je te le demande ? Son esprit brille de mille idées et billevesées, ses amitiés sont nombreuses et allègres, et parfois même elle se rend en cuisine dans le but de conception de plat équilibré. Mais sinon elle aime bien les pâtes.

A-t-elle un défaut ? Nenni.

Was passiert dans ce cas, demandent nos amis teutons ? Et bien Léa n’a pas de pot. Ou peut-être un grand destin qui nécessite de mettre à l’écart toutes velléités précoces d’élans ventriculaires. Sépa.

Ainsi comment expliquer que le péquin moche et périmé s’octroie tous les 4 matins le droit de lui adresser la parole dans le visible espoir de la conquérir ? Sont-ce les mêmes personnes qui se rendent en casting de la Star Toute Neuve De La Chanson avec la confiance en bandoulière, alors que tout un chacun en possession d’oreilles est en principe en capacité d’apparenter le son sortant si vaillamment de leurs bouches molles comme appartenant à la catégorie des étrons auditifs ? Je ne sais.

Je t’aiiiimeuuuh t’es drôlement charmannnnteuh

A Léa et les autres, ces malchanceux qui, tels les diamants accidentellement descellés de la mine et pris dans la doublure de Grincheux, se voient assaillis des poux d’icelui quand la multitude de gens de qualité gravite alentour garantis sans pomme empoisonnée, je ne peux que conseiller le port permanent de pelle en fonte.

Car à défaut d’être accompagné et en attendant que les bonnes gens se réveillent et trouvent leur place en vicinalité d’iceux, décidément, chers amis, rien ne vaut le dévidage de nerfs à fort potentiel en distraction.